Pour mon anniversaire, Claire a réservé une chambre pour le
week end à l’habitation du Comté à Sainte Rose
Vieille demeure coloniale magnifique datant de la période de
gloire de la sucrerie du domaine du Comté de Lohéac
Transformée en hôtel de charme, elle permet à ceux qi le
désirent de goûter au plaisir de passer un moment dans un endroit charmant,
« romantique », au calme
Nous en profitons pour un farniente, ou plutôt le
« faire ce qu’il te plait »
Installation, diner au restaurant (cuisine excellente)
Le lendemain, après un copieux petit déjeuner, nous allons
faire un tour du côté de l’ancienne usine, fermée depuis trente ans
La végétation a repris ses droits, elle s’est immiscée dans
les moindres espaces et a su créer un décor digne d’un film fantastique pour ce
fantôme d’usine
Poutrelles en acier se confondent aux troncs d’arbres et aux
lianes, la rouille prend un charme particulier sous les plantes grimpantes, les
cuves ressemblent à des nichoirs géants au milieu de cette forêt.
Puis départ pour une balade le long du littoral, de la plage
de Cluny à celle des Amandiers
Magnifiques paysages, plages de rêve, soleil … rien à dire,
tout y est
La mer se montre sous son meilleur jour, tous les bleus y
sont
Le sable est d’une teinte légèrement orangée
On longe le littoral entre océan et mares , passant sous les
flamboyants en fleurs, à côté des mangles biscornus les pieds dans l’eau, entre
les poiriers, les catalpas, les mancenilliers (à éviter par temps de pluie)
Les poules d’eau se promènent entre les nénuphars en fleur,
les bœufs et leurs petits tentent de trouver tant bien que mal de quoi remplir
leur estomac mais vu leur maigreur, je crois que c’est plutôt mal quoique, il
parait que c’est comme ça les vaches créoles
Certaines prennent un bain de soleil sur le sable
A la pointe Allègre, le vent persistant donne l’impression
que les arbres essaient désespérément de fuir vers l’intérieur des terres mais
les racines ne suivent pas, seul le feuillage prend la bonne direction
J’oubliais les cochons qui s’approprient les secteurs
ombragés, bien à l’abri dans les bosquets
Pas de répits pour les yeux, où que l’on regarde, on se
régale
Toujours la même chose, la mer, du bleu, des fleurs, des
rochers ….
Nous, on ne s’en lasse pas de guetter les vagues qui se
fracassent contre les rochers ou s’étendent sur le sable, de voir la caille
creusées de mini bassins au contenu varié, de ramasser des cailloux creux, des
coquillages et des oursins
Tout est toujours nouveau, unique, et vaut le détour
Bercés par le bruit des vagues, on passe quelques heures à
lire sur la plage de Cluny, après avoir goûté au poulet boucané et au poisson
grillé du restaurant de la plage, bien sûr