A Goyave on prend la direction de Douville, le chemin forestier jusqu’au bout et on s’engage sur le sentier balisé (très bien d’ailleurs)
On entre dans la forêt tropicale (hygrophile) dans toute sa splendeur : les grands arbres, les grandes feuilles, la gadoue (période humide), les racines qui courent partout sur le sol (les grands arbres en ont besoin), lianes
Avancer sur le chemin n’est pas si simple
Chaque pas demande un effort : veiller à bien lever le pied, à le reposer au bon endroit pour ne pas glisser ou trébucher sur le sol humide, sur une racine, sur un caillou, à ne pas s’étaler dans la boue
Surtout ne pas avoir peur de salir ses chaussures, voire plus
quelques traversées de rivière :
à la première on a enlevé nos chaussures,
à la seconde on a essayé de traverser à sec mais très vite on a dérapé et les pieds étaient mouillés
aux suivantes on y est allé franco, sans se poser de questions ; finalement après les passages dans la boue, l’eau claire ne fait pas de mal
Après plus de deux heures à travers ce dédale, encore un ou deux passages bien raides et scabreux, escaliers, corde, marches de racines ou de rochers, elle nous saute au visage
Magnifique
Même un petit bassin pour y prendre son bain
L’eau est moins chaude que celle de la mer bien sûr, mais si bonne pour se rafraichir après la marche
Pique nique sur un bout de rocher et c’est reparti dans l’autre sens
Pas plus simple qu’à l’aller, juste un peu plus de fatigue dans les jambes
Mais on y arrive
Encore une magnifique journée