jeudi 8 novembre 2012

les chutes de Moreau, la chute de la ravine Mangle


A Goyave on prend la direction de Douville, le chemin forestier jusqu’au bout et on s’engage sur le sentier balisé (très bien d’ailleurs)
On entre dans la forêt tropicale (hygrophile) dans toute sa splendeur : les grands arbres, les grandes feuilles, la gadoue (période humide), les racines qui courent partout sur le sol (les grands arbres en ont besoin), lianes
Avancer sur le chemin n’est pas si simple 
Chaque pas demande un effort : veiller à bien lever le pied, à le reposer au bon endroit pour ne pas glisser ou trébucher sur le sol humide, sur une racine, sur un caillou,  à ne pas s’étaler dans la boue
Surtout ne pas avoir peur de salir ses chaussures, voire plus
quelques traversées de rivière : 
à la première on a enlevé nos chaussures, 
à la seconde on a essayé de traverser à sec mais très vite on a dérapé et les pieds étaient mouillés
aux suivantes on y est allé franco, sans se poser de questions ; finalement après les passages dans la boue, l’eau claire ne fait pas de mal
Après plus de deux heures à travers ce dédale, encore un ou deux passages bien raides et scabreux, escaliers, corde, marches de racines ou de rochers, elle nous saute au visage
Magnifique
Même un petit bassin pour y prendre son bain
L’eau est moins chaude que celle de la mer bien sûr, mais si bonne pour se rafraichir après la marche
Pique nique sur un bout de rocher et c’est reparti dans l’autre sens
Pas plus simple qu’à l’aller, juste un peu plus de fatigue dans les jambes
Mais on y arrive
Encore une magnifique journée



 


 

 






 







 



mercredi 7 novembre 2012

Toussaint



Le premier novembre approche, c’est bientôt la fête des saints et des moins saints
Les rayonnages de bougies chandelles et autres mèches sont mis à l’honneur : en tête de gondole , à l’entrée du magasin
Fini la foire aux vins , on a relégué les bouteilles dans leur rayon
Activité intense dans les cimetières. Les jeunes sont embauchés par les moins jeunes pour récurer, nettoyer, désherber (plutôt rare, pas trop de végétation ), repeindre
Les concessions prennent un coup de neuf : les croix sont redressées , le sable ou la terre remis en tas, les fleurs artificielles lavées ou remplacées, les carrelages briqués
Le jour dit, on va poser la chandelle sur la tombe, autant de bougies que de familles, voire de visiteurs
Elles sont allumées
Le soir du deux, on va au cimetière, en famille, entre copains
C’est l’occasion de croiser ceux qu’on n’a pas vu depuis quelques temps, depuis novembre dernier par exemple
On prend des nouvelles de la famille, de l’entourage
Certains boivent un coup, assis sur la tombe, d’autres mangent
C’est un moment de partage, de rencontre, de convivialité
La foule dans les allées, autour de la croix centrale
C’est gai, chaleureux, les lumières brillent partout , le lieu est transformé en lanterne
Les plus anciens déplorent que la tradition se perd, on rencontre moins de monde, on fait moins la fête, c’était mieux avant
Mais nous, on n’a pas vu avant et on trouve ça extraordinaire !